La petite pièce en haut de l’escalier

Dans l’immense maison que lui a donnée le richissime homme qui l’aime, Grâce, la petite employée qui a fait un beau mariage, peut aller à sa guise. Un seul lieu lui est interdit : la petite pièce en haut de l’escalier. Mais cet interdit l’aspire comme un vide…

Au risque de trahir l’amour, Grâce ouvrira la porte de la petite pièce pour y découvrir une indicible souffrance dont elle doutera pourtant de la réalité.

Dans la tête de Grâce, s’adressant à elle dans des dialogues rythmés, il y a Henri, le mari mystérieux, Jenny, la bonne manipulatrice, ainsi que la mère de Grâce qui est aveuglée par l’ascension sociale de sa fille, et sa sœur Anne qui doute de son bonheur.

Par le biais de cette écriture originale, dans laquelle passé et présent s’entrelacent, Grâce, l’héroïne, convoque en pensée ses proches avec qui elle converse comme du fond de son âme.

Cette rêverie est régulièrement et brutalement interrompue par l’irruption d’un présent empli de tension et d’un sentiment de danger.

Carole Fréchette propose ainsi une lecture renouvelée de “Barbe-Bleue”, mêlant conte pour adultes, intrigue à suspense digne d’un polar et investigation quasi-psychanalytique.

Au cœur d’une avalanche de questions autour de l’amour et du secret, la direction d’acteur ancrée dans le présent donne chair à des personnages qui nous décrivent avec précision les méandres de leurs pensées et de leurs actes dans des didascalies verbalisées à chaque instant de la progression dramaturgique.

Les comédiens évoluent dans un décor dépouillé, autour d’un objet central stylisé qui se transforme au gré des passages instantanés d’un lieu à un autre qui agitent l’esprit de l’héroïne. Une bande-son mystérieuse et originale accompagne cette quête.

Un court reportage au sujet de la pièce : 

Dans la presse :

• La Dépêche
• La Théâtrothèque
• Cultures Toulouse